J'ai réussi !!
Vous vous souvenez probablement du syndrôme de la zappette qui pue qui pète, du derrière glué au canapé... En somme, de la bonne volonté de Bobby à faire des choses en famille. J'ai vaincu, les amis. Je répète, Foxtrot, j'ai vaincu. Bien reçu ? J'en vois quelques unes qui ont du mal à y croire ! Remettez-vous, parce que j'aime à penser que c'était la 1ère sortie d'une longue série !
Ma méthode ? Simple, mais efficace (un peu comme la Coqueline 3 Chatons, qui cela dit, n'a pour sa part qu'un rendement très éphémère). J'ai imposé. Oui, j'avoue, ça m'a coûté, parce que le Bobby n'aime pas se voir imposer quoique ce soit. Rebellitude, quand tu nous tiens. Mais lasse d'avance d'un w-e qui s'annonçait, pour nous comme pour les Craquettes, morose et banal, j'ai pris mon courage à deux mains. Ce fut presque trop facile : il n'a pas bronché. "Ok, on fait quoi ?" Ah ben là du coup mon con, je sais pas, je pensais pas que ce serait si simple, j'y avais pas encore réfléchi.
Après quelques tergiversations bassement... budgétaires (40 euros d'entrées + essence + péage pour une demi-journée au zoo, moyen bof !), nous avons décidé d'aller là
Alors, ça peut sembler étrange d'aller s'enfermer alors qu'il fait beau et chaud, mais pour les enfants, c'est quand même plus sympa qu'une bête balade en plein cagnard. Notez que la mère fuit la chaleur comme la peste et que ça l'arrange bien d'aller se barricader dans un endroit climatisé.
Verdict : les Craquettes se sont éclatées et nous aussi. Pour ma part, je me suis éclatée au propre comme au figuré. Ah, je ne fais pas dans la demi-mesure, moi, madame !
Imaginez plutôt : une Craquette de 3 ans, sa maman, un toboggan tunnel tout en spirale. "On monte, on l'essaye ? Je t'accompagne !"
Arrivées en haut, crise d'hystérie de la Craquette qui, voyant ce gros tube tout sombre, refuse de s'y engouffrer, même sur les genoux de Maman. Bienveillante déçue, Maman essaye de la pousser à dépasser ses limites, mais rien n'y fait. Tant pis, on redescend.
Alors, je propose à Mademoiselle V., nettement plus casse-cou que sa grande soeur, une descente en toboggan-tunnel-spirale-tout-sombre. Comprenez en fait qu'il me fallait juste un prétexte pour pouvoir essayer ce toboggan sans avoir l'air d'une ado attardée. J'assume mon côté fofolle mais pas à ce point-là non plus, faut pas déconner.
Mademoiselle V. n'a pas peur : ouf ! Chouette ! On s'installe, et on commence à descendre. On glisse à peine, alors je décide de mettre un tout petit coup de reins pour accélérer le mouvement. Bad, bad idea. Me voilà brinqueballée de droite à gauche à chaque virage, un poil trop fort à mon goût quand même, merde, on dirait que j'ai passé l'âge de ces conneries. Et là, ouille, aïe, un virage à droite un peu violent, mon coude frotte contre une paroi au niveau d'une jointure. Ca brûle !! Nous terminons cette descente très dignement, le sourire aux lèvres, pour éviter l'humiliation. Dedans je pleure. Comme dirait Maria Pacôme dans cette pièce que j'adore (Et moi, et moi... !) : "Ca te servira d'leçon !" Ou pas.