Y'a des jours comme ça...
Ce matin, au saut du lit, dialogue surréaliste avec ma grande.
"Maman, il est où Papa ?
-Chez la Suédoise ! (c'est plus facile à prononcer que son nom de famille -ô combien charmant au demeurant ; j'aime autant éviter une entorse de la langue)
-Mais pourquoi il va là-bas ? Ca fait au moins 3 fois, je veux plus qu'il y aille !
-Il travaille, Chérie.
-Mais moi je voulais dormir avec vous (toi non plus tu ne vois pas le rapport ?)
-Mais t'es plus un bébé !
-Non mais je suis encore une A***** (je te laisse faire chauffer le neurone pour deviner son si joli prénom, lecteur chéri) pour dormir avec vous ! Et arrête de m'asticoter !"
Là je m'suis dit que la journée promettait d'être fun. Ouais, mais non, en fait.
Le facteur sonne. Folle de joie, j'ouvre la porte, prête à déballer mon nouveau-maillot-de-bain-que-même-que-j'avais-remué-la-Terre-entière-pour-en-trouver-un-aussi-joli-et-pas-cher ainsi qu'une commande de couches lavables pour Mademoiselle V.
Pas besoin de t'expliquer ma tronche déconfite lorsque j'ai découvert le nouveau-maillot-tu-connais-la-suite. J'te montre. A la base, c'était ça
Greluche à souhait, avec ses petites pampilles sous les nénés.
En vrai, c'est ça (ne sois pas jaloux de mon magnifique carrelage) :
Les petites breloques censées joliment pendouiller sous mes tchitchis, eh ben elles sont dessinées sur le maillot. O rage, ô désespoir. La greluche est colère. Parce qu'elles sont même pas joliment dessinées, les breloques. Ah tu me diras, au moins ça craint pas de péter au lavage.
Bref, me voilà de bon poil pour la journée. Pas grave, me dis-je, c'est toujours mieux qu'un maillot dépareillé. Et puis j'avais encore un paquet à ouvrir.
Fébrilement, je défais l'enveloppe plastique des couches lavables (tu sens l'intensité dramatique, là ?). Et là, déception numéro 2. Sont pas aussi jolies que sur le site Internet. Oui, bon, c'est pas fait pour être joli. Le principal c'est quand même que ça absorbe un max de pissouillou sans laisser fuir la moindre goutte, et qu'effectivement elles soient aussi fines que la dame le prétendait. Mais bon, quand même, quand le derrière de ton Nain (ou de ta Craquette, en l'occurrence) est joliment habillé d'une couche toute mignonne (voire tendance), c'est quand même mieux. Sont pas moches hein ? Mais pas aussi chouettes qu'en photo.
Moi j'dis, trop dure la vie de greluche...
*Soupir*